4 Octobre 2023 : Les tests d’alertes d’urgence sèment le chaos chez les complotistes ! Quelle est la vérité ?
octobre 6, 2023Ce mercredi 4 octobre 2023, la Fema (l’Agence fédérale de gestion des urgences) en coordination avec la FCC (la Commission fédérale des communications) va effectuer deux tests à l’échelle nationale du système d’alerte d’urgence et des alertes d’urgence sans fil. Ces tests, qui sont prévus vers 14h20 à l’heure de New York, soit 20h20 à l’heure française, vont toucher des dizaines de millions d’Américains à travers leur téléphone portable, leur télévision et leur poste de radio.
Il s’agit du septième test national du système d’alerte d’urgence aux États-Unis, les précédents ayant été réalisés entre novembre 2011 et août 2021. Ce système permet de toucher un large éventail de personnes en cas de catastrophe dans le pays. Pourtant, ces simples tests ont semé la panique dans la sphère complotiste.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux complotistes ont lancé des avertissements infondés et conseillent aux Américains d’éteindre leur téléphone portable ou de le mettre en mode avion pendant ces tests. Ils affirment que cette opération vise en réalité à exercer un contrôle sur la population. Une vidéo populaire sur les réseaux sociaux montre une femme affirmant que ce test activera d’une manière ou d’une autre une technologie introduite dans le corps humain, à savoir des nanoparticules comme l’oxyde de graphène.
Sur X, de nombreux internautes relayent également un message indiquant qu’ils ne donnent pas à la Fema l’autorisation d’utiliser les fréquences 5G pour activer les nanoparticules, y compris l’oxyde de graphène. Ce type de chaîne de messages laisse croire que l’activation de ces nanoparticules serait tactiquement autorisée si le message n’est pas partagé au moins une fois.
Selon certains complotistes, notamment des Français, ce test causera surtout des problèmes aux personnes ayant reçu au moins une dose d’un vaccin contre le Covid-19. Ils affirment que les fréquences utilisées seront si fortes et bien ciblées qu’elles vont provoquer l’explosion de cellules et libérer des substances dangereuses.
Cependant, il est important de souligner que ces affirmations sont infondées et relèvent de la désinformation. Stanley Perlman, professeur de microbiologie et d’immunologie à l’Université de l’Iowa, confirme que ces allégations font référence aux mythes sur le contenu des vaccins Covid-19. En effet, de nombreux conspirationnistes prétendent que le vaccin contre le coronavirus contient des matériaux tels que l’oxyde de graphène ou d’autres nanoparticules pouvant interagir avec la technologie des communications sans fil. Ces affirmations ont été formellement démenties par les scientifiques.
Il est important de rester vigilant face à la désinformation et de vérifier les sources d’information. Les tests prévus par la Fema et la FCC visent simplement à évaluer le fonctionnement du système d’alerte d’urgence et des alertes d’urgence sans fil aux États-Unis. Ils ne sont en aucun cas liés à des manipulations ou à des contrôles sur la population.
Il est essentiel de se fier à des sources d’information fiables et de ne pas céder à la panique propagée par les théories du complot. Les tests de ce mercredi 4 octobre sont un simple exercice pour évaluer la capacité d’alerte en cas de catastrophe.