New York : La « Big Apple » devient la « Bug Apple » face à une invasion d’insectes
juillet 6, 2023Un phénomène inquiétant
Depuis plusieurs jours, New York, la ville la plus peuplée des États-Unis, est le théâtre d’un spectacle inhabituel et inquiétant. Des nuées d’insectes volants ont envahi la ville, transformant la « Big Apple » en « Bug Apple ». Les habitants, surpris et déconcertés, ont partagé de nombreuses vidéos de ces essaims impressionnants sur les réseaux sociaux.
Des insectes omniprésents
Ces petits moucherons blancs et verts sont partout, volant dans les airs, se posant sur les New-Yorkais, et même s’invitant dans le métro. Ils semblent sortir principalement à la nuit tombante, envahissant les quartiers de Manhattan et Brooklyn. Les images partagées sur les réseaux sociaux montrent des nuages d’insectes volant dans les rues, créant une atmosphère presque surréaliste.
L’origine des insectes
Face à cette invasion, de nombreuses spéculations ont émergé. Certains ont évoqué des scènes apocalyptiques de la Bible, d’autres ont fait un lien avec les récents incendies au Canada. Cependant, les experts ont une explication plus terre-à-terre. Selon eux, il s’agirait de pucerons. Ces insectes, généralement parthénogénétiques, peuvent voir leur population exploser dans les bonnes conditions environnementales, comme une vague de chaleur, de l’humidité et des pluies.
Un phénomène sans danger
Malgré l’inquiétude générale, les experts assurent que ces insectes sont inoffensifs. Le département de santé de la Ville de New York a même publié un communiqué pour rassurer la population. Selon eux, bien que ces insectes puissent être agaçants, ils ne présentent pas de risque connu pour la santé publique. En fait, certains experts estiment que cette prolifération de pucerons pourrait être interprétée comme une bonne nouvelle, indiquant un environnement sain, sans pesticides.
Un hiver doux en cause
La raison de cette invasion inhabituelle de pucerons serait liée à l’hiver doux qu’a connu New York. En effet, l’hiver 2023 a été particulièrement chaud dans la métropole américaine, avec le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré dans son histoire. Cette douceur aurait favorisé le développement des pucerons, conduisant à leur présence massive actuelle.